LE MOT DU PRÉSIDENT
À l'assemblée présente lors du Gala de promotion
En ce soir, c’est en toute humilité et avec une immense fierté que j’ai l’honneur de vous présenter la promotion nouvellement baptisée. Recevoir le prestigieux nom de Médecin Colonel Henri Fruchaud est le fruit d’un an voire deux de dur labeur et de sacrifices.
Ainsi nous nous devons d’avoir une pensée pour ceux qui, après avoir passé une année à nos côtés, font face à une nouvelle PACES. Nous ne pouvons qu’espérer que leur ténacité et leur motivation seront récompensées à la hauteur de leurs efforts.
Nous devons également notre réussite à nos familles, amis, cadres et enseignants du 1er Bataillon présents ici ce soir, sans oublier bien sûr nos Anciens qui grâce à leur expérience nous ont prodigué maintes fois de bons conseils.
Quant à nous chers camarades de promotion, notre devoir est de suivre l’exemple de notre parrain. Le courage et l’abnégation dont il fit preuve sur tous les fronts appellent au plus grand respect. La Marne, Verdun, la Somme, Bir Hakeim ou encore la Sicile, tant de noms de batailles auquelles il en fut et se distingua par des actions héroïques, récompensées par des décorations telles que la Médaille Militaire et la Légion d’Honneur.
Pour reprendre les paroles de notre chant de promotion, il brûlait du désir de servir. Ce même désir qui lui permit de gravir les échelons de la hiérarchie militaire. À l’aube de la Grande Guerre Caporal Brancardier puis à sa fin Médecin-Auxiliaire, pour finir Médecin-Colonel en 1945. Nous devons tous aspirer à adopter une détermination telle que la sienne, qui nous guidera à la fois dans notre vie de médecin, pharmacien et d’officier.
Je terminerai par quelques mots de notre parrain, prononcés aux premiers volontaires de la France Libre, fin juin 1940 : « Les combattants ont besoin de vous. Rien n’est plus fort qu’un soldat déterminé partant au combat. Rien n’est plus pitoyable qu’un soldat blessé, ensanglanté […]. Ce que vous pourrez faire pour lui, en pareil cas, est un acte d’humanité de valeur inestimable. Ce courage là ne vous apportera sans doute pas la gloire mais le respect et l’amitié d’hommes braves dont vous aurez partagé le sort et adouci les souffrances. »
Camarades, reprenons son flambeau.